Dongmo, Keudem Adelaide2021-06-032021-06-032016https://uilspace.unilorin.edu.ng/handle/20.500.12484/5823LE CHRIST SELON L’AFRIQUE DE CALIXTHE BEYALA: UNE SEMIOTIQUE DU RETOUR AUX SOURCES.La production romanesque de Calixthe Beyala semble ne soulever plus de poussière que sous l’angle de l’émancipation de la gent féminine. Les critiques de manière générale y voient une écriture de la transgression qui confronte avec violence la société patriarcale traditionnelle pour restaurer la femme noire dans ses droits et mettre un terme à un monde jusque-là laissée au contrôle de la phallocratie. (Chevrier 22) Le faisant, l’angle socioculturel est négligé et pourtant, le récit romanesque beyalien est aussi le véhicule de transport de la culture et civilisation camerounaise et plus précisément du peuple Béti. Le présent article montre qu’à travers une lecture de Le christ selon l’Afrique (2014) on note chez cette enfant de la postcolonie (Wabiri 11) : un souci d’identification de l’espace de sa narratrice, une volonté de décodages culturels, et un certain métissage linguistique. Notre problématique s’articule autour de la recherche des éléments socioculturels et linguistiques camerounais qui font de ce roman une sémiotique du retour aux sources. Comme méthodologie nous avons adopté un regard socio sémiologique consistant en la prise en compte des théories de la sémiologie et de la narratologie. Le postcolonialisme complétera notre grille de lecture dans l’étude des codes culturels. Il en résulte que la création littéraire africaine n’est pas ex-nihilo et la littérature devient pour l’Africain un instrument de la critique sociale et de décodages culturels au service de l’humanité.frUne sémiotique du retour aux sourcesCalixthe BeyalaLe Christ selon l’AfriqueLe Christ selon l’Afrique de Calixthe Beyala: une sémiotique du retour aux sourcesBook chapter